Chercher la clé


La clé de nos difficultés est peut-être ailleurs …

Connaissez-vous l’histoire de cet homme un « peu éméché » qui cherche sa clé au cours d’une nuit noire sans lune au pied de son immeuble?

Les voisins défilent, jettent un coup d’œil aux alentours, et ne trouvant rien, lui souhaitent « bon courage » avant de s’en aller et rentrer dans leur chez soi bien douillet…

C’est alors qu’intervient son voisin de palier, un homme bienveillant… Un dialogue s’engage :

– Le voisin : Comment avez vous perdu votre clé ? Vous vous souvenez de quelque chose en particulier ?
– Ben … Elle a glissé de ma main au moment, là, où je tentais de l’attraper dans ma sacoche …
– Vous faisiez quelque chose en même temps, vous courriez quand la clé vous a échappé, vous avez glissé, … ?
– Ben non, j’étais juste en train de marcher, enfin, hé, hein ! J’en ai pris une bonne ce soir !
– Ah … (voisin un peu évasif) … ça arrive ces choses là ! Et vous, avez-vous entendu la clé rebondir ?
– Ben, j’ai entendu 2 ou 3 « cling », « cling » … au sol, je ne sais plus très bien, alors je me suis arrêté …

La recherche continue de façon plus méthodique, grâce aux réponses données. Mais la clé reste introuvable. Le voisin reprend ses questions :

– Où étiez-vous exactement lorsque la clé vous a échappée ?
– Ben, j’étais là bas, au fond de l’allée !
– Où ça là bas ? Là bas, près de la route ? Mais alors vous ne l’avez pas perdu près du lampadaire ???
– Mais alors… Pourquoi cherchez-vous votre clé 10 mètres plus loin de l’endroit où elle est tombée ?
– Parce que là bas il fait trop noir, comment voulez vous que je la vois dans ce noir, c’est impossible …

Alors qu’ici, sait on jamais, avec un peu de chance, je pourrais peut-être la trouver … Avec cette lumière, là j’y vois clair, là je peux chercher autour de ce lampadaire …
Que peut-on penser de cette petite histoire ? Comme toute métaphore, la signification appartient au lecteur.

Il y a beaucoup d’interprétations possibles … Je vous en propose néanmoins au moins deux :

La première : ce monsieur est pragmatique ; en effet, par une absence de lune, sans éclairage et sans lampe de poche, il a bien raison de tenter sa chance là où c’est éclairé, là où il y a de la lumière …
Sinon, autant chercher une aiguille dans une botte foin et ratisser avec la main dans le noir le sol tout autour de l’endroit où il se rappelle avoir entendu la clé tintinnabuler … Pas évident comme résultat !

La deuxième : la nuit porte conseil, dit-on … Et nous savons que – bien souvent – nous avons l’habitude de chercher les solutions là où nous avons l’habitude de les trouver, là où c’est éclairé, là où nous essayons de comprendre, de trouver les éclairages qui nous parlent, qui nous sont familiers …

Et en même temps, peut-être que cet homme écoute son intuition et que l’improbable est en train de se réaliser … Peut-être que son inconscient lui a suggéré une solution … en effet qui sait si ses clés n’ont pas finalement tintinnabuler le long du trottoir pour s’arrêter justement à quelques centimètres du lampadaire ? … Ce pourrait être une métaphore autour de l’hypnose qui nous aide à chercher et à trouver la solution qui est en nous et à la mettre en œuvre dans notre vie de la façon des plus improbables mais durables …

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